Archives de catégorie : Architecture

Le docteur architecte et le milieu opérationnel : quelle place, quel avenir ?

Quelle peut être la place d’un docteur architecte dans le milieu opérationnel ?

Quelles sont les charges pesant sur le docteur architecte le pénalisant dans la course à l’emploi dans les milieux de l’architecture et de l’urbanisme ? Comment valoriser une spécificité pas vraiment reconnue de la profession ?

 Il existe de nombreuses inconnues dans la dénomination même du docteur architecte. Le diplôme d’architecte est un diplôme d’état, détaché (jusqu’à présent, jusqu’à la mise en place de la réforme LMD) du cursus universitaire classique. Le diplômé ne pourra exercer sa profession qu’une fois inscrit à l’ordre des architectes ou sous la forme d’un emploi salarié où il n’aura aucunes responsabilités vis à vis des projets sur lesquels il pourra intervenir. Les doctorats dans lesquels s’investissent les architectes ne sont pas des doctorats spécifiques à l’architecture. Ce sont souvent des spécialités présentes dans le bon exercice de la profession enrichissant les savoirs et parfois les savoirs faire, mais n’ont nullement de valeur globalisante rendant compte de l’ensemble des facettes du métier.La profession regarde rarement la surenchère de diplôme comme une preuve de compétence. Le métier d’architecte complexe et redoutable dans ses conséquences s’il en est, se fonde années après années sur l’expérience. Le talent créatif et le savoir concevoir ne définissent que partiellement les qualités requises pour exercer, tant il vrai qu’il faut y ajouter des qualités de gestion et surtout de mise en cohérence des très nombreuses données que le professionnel a à gérer.De par sa nature, la doctorat isole le thésard de deux valeurs fondamentales structurantes du métier d’architecte :

  1. la mise en relation de données partielles techniques ou théoriques (qui fondent généralement les sujets de thèse en les raccordant aux disciplines périphériques à l’architecture) avec l’ensemble cohérent que l’on pourrait appeler projet et
  2. la mise en relation avec les différents intervenants du projet, allant de la maîtrise d’ouvrage à la maîtrise d’œuvre en passant par les collectivités ou les entreprises. (Ceci créant souvent le paradoxe où l’état de l’art technique des recherches ignore les outils et techniques disponibles sur le marché).

 Le docteur architecte va donc de façon prioritaire trouver refuge dans les laboratoires de recherche ou dans l’enseignement, tant il vrai toutefois que la titularisation de son poste ne pourra se faire qu’à des conditions d’âge et d’expérience de terrain. S’il veut retourner sur le marché privé, le docteur architecte sera confronté aux « simples dplg » (selon l’ancienne formulation) sa thèse pouvant dès lors devenir un handicap (le fameux syndrome du surdiplôme). Les alternatives existent néanmoins (et heureusement). La profession d’architecte évolue sans cesse et les demandes émanant de la maîtrise d’ouvrage mais aussi plus largement de la société, vont croissantes et se complexifient d’autant. Les problématiques de développement durable, de HQE, d’agenda 21 demandent de mettre en place des programmes proches de ceux rencontrés lors de la définition d’une stratégie de recherche : approche pluridisciplinaire, état de l’art, mise en place d’hypothèse sont ainsi autant de techniques réclamées. Parmi toutes les conclusions que nous pourrions envisager sur le devenir des thésards en formation, il en est une qui est particulièrement adaptée à notre question : le docteur architecte ne doit pas s’envisager comme une personne (compétence) isolée ou seule. Il doit s’intégrer à une équipe qui dès lors pourra pleinement bénéficier des facultés d’analyse, de synthèse, d’invention et de restitution acquises lors de la thèse.(J’ai soutenu ma thèse en 1999 à l’amorce du mouvement visant à créer de véritables thèses en architecture, depuis les choses ont peu évoluées)

3dsmax – Didacticiel Reactor Poulie

Moteur Physique pour 3dsMax

Avant propos : les moteurs physiques trouvent de plus en plus leur place dans les applications 3D. On les trouvera dans 3Dsmax (reactor), Blender (Bullit) et maintenant ici Sketchup (Newton). L’utilisation du moteur physique permet d’approcher le comportement « réel » des objets soumis à des contraintes de gravité, de déplacements contrôlés ou de chocs et ce en fonction de caractéristiques propres : poids, élasticité, dureté. Le résultat attendu relève de la simulation physique, ce qui peut différer de ce qu’un animateur peut attendre, à savoir une interprétation du mouvement.

Connaissances de base Reactor nécesaires.

Mise en place

Créer un sol avec un plan, le nommer « sol »

Créer une boite, la convertir en poly pour qu’elle ressemble à une caisse. La nommer « caisse ».

Créer ensuite la bobine à partir d’un cylindre. La nommer « bobine » Le picot sert juste de repère lorsque la bobine va tourner.

Ajouter deux poignées, que l’on va nommer « poignée01 » et « poignée02 ». Les poignées sont de simples cubes que l’on place de part et d’autre de la bobine.

Le système est complet, créer une collection « RigidBody » comprenant l’ensemble de ces éléments.

Affecter une masse à la bobine et à la caisse.

La bobine

Créer un moteur afin de faire tourner automatiquement la bobine. Prendre « Motor » dans les helpers de reactor et l’affecter à la bobine.

Faire un  test dans le Preview de reactor, la bobine commence à tourner puis tombe. Les poignées vont fixer la bobine en place lui permettant de tourner sans tomber.

Affecter des reactor « Point-point » à chacune des poignées.

Choisir un système parent / enfants. La poignée est parent et la bobine est enfant. Cliquer directement sur les objets poignées pour faire les affectations.

Aligner les espaces (« align Spaces To ») sur le corps des parents (« Parent Body »). Les autres paramètres peuvent rester tels quels.

Rejouer la simulation, un message indique qu’il manque un solveur.

Ajouter un « Solver »

Indiquer la collection « rigidBody » là où c’est suggéré puis ajouter les deux contraintes Point-point dans l’onglet contraintes. Le système fonctionne.

Augmenter la valeur « Ang Speed » du moteur ainsi que son « gain » pour faire tourner la bobine à la vitesse désirée. 20 et 10 sont des valeurs qui fonctionnent.

La corde

Ajouter une spline pour constituer la corde.

Faire en sorte que la spline possède suffisamment de points pour pouvoir se déformer correctement. Pratiquement, il est assez simple de commencer avec un nombre réduit de points afin de mettre la corde en place, puis d’utiliser l’outil « refine » afin d’ajouter des points.

Rendre la spline « renderable » afin de la voir au rendu.

Ajouter un modificateur « reactor rope » à la corde et placer une collection « rope collection ». Vérifier que la corde y est bien. L’ajouter si nécessaire.

Attacher l’une des extrémités de la corde à la bobine (en mode point, sélectionner le point et lui affecter un « attach to rigidbody ». Faire de même à l’autre extrémité pour attacher l’autre bout de la corde à la caisse. Il arrive assez souvent que le premier attachement saute lorsque l’on en prépare un 2eme. Dans ce cas, effacer le premier et le refaire. Cela fonctionne.

Le rendu

 Le système est en place, il ne reste plus qu’à le parfaire, puis à faire un rendu.

Impact solaire de l’extension d’une maison mitoyenne

Impact solaire de l’extension d’une maison mitoyenne

1. Présentation générale.

La présente étude permet de visualiser l’impact, en termes de perte d’ensoleillement sur l’habitation de Mme X, de l’extension de la maison de Mme Y. L’analyse compare la situation déposée au permis de construire avec la situation construite. L‘étude se focalisera sur trois moments de l’année : le 21 juin (le soleil est dans sa courbe la plus haute, le 21 décembre, le soleil est dans sa courbe la plus basse et le 21 mars, le soleil est dans une courbe médiane.

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