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Back lots : la rue décor des studios Babelsberg en Allemagne

La constitution d’ambiances à partir de la même matrice formelle, introduction de la dimension narrative dans la définition des ambiances.

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Les « Back Lots » des studios Babelsberg à Postdam, forment un ensemble architectural restreint composé de deux rues perpendiculaires bordées de façades à trois niveaux. Créés en 1998 par l’architecte décorateur Lothar Höller, le dispositif a transcrit des lieux et des époques aussi différentes que Berlin ou Londres dans les années 80, Paris ou Varsovie durant la 2eme guerre mondiale. Continuer la lecture de Back lots : la rue décor des studios Babelsberg en Allemagne

Les 3° Journées d’Informatique et Archéologie de Paris

1 et 2 juin 2012, Institut d’Art et d’Archéologie, Grand Amphithéâtre http://jiap2012.sciencesconf.org/

programme : http://jiap2012.sciencesconf.org/conference/jiap2012/pages/Livret_JIAP_2012.pdf.

« La révolution de la 3D en Archéologie : acquisition laser, photomodélisation, réalité virtuelle et augmentée ». Une session sera consacrée aux ontologies en archéologie

Notre intervention : 10h 10h30 Bienfaits et limites d’un enregistrement lasergrammétrique dans la
tombe à couloir de Gavrinis (Morbihan, France).Serge Cassen, Laurent Lescop, Valentin Grimaud, Didier Morel, Bruno Suner

Résumé :

Gavrinis, sur l’estuaire de la rivière de Vannes, est connu pour l’extraordinaire profusion des gravures conservées sur des piliers monolithiques formant parois, gravures qui ont bien entendu contribué à la réputation des lieux, au point que les termes de « temple » ou « sanctuaire » se sont spontanément ajoutés à la notion d’espace sépulcral en règle générale retenue pour signifier cette famille d’architectures néolithiques. Notre objectif est de requalifier ces représentations à partir d’une grille de lecture proposée ces dernières années, en constituant tout d’abord un nouveau corpus des tracés gravés, compris dans un contexte architectural et replacés dans le volume des supports. Un enregistrement des données topographiques, archéologiques, pétrographiques et acoustiques du tumulus et de la tombe à couloir inscrite à l’intérieur, permet d’assurer une représentation de l’architecture, d’une part, des signes gravés (éventuellement peints), d’autre part.
Le relevé topographique a consisté en un enregistrement de données spatiales géoréférencées (32 millions de points), en jouant sur différentes échelles d’acquisition. Cette étape a permis de balayer le cairn dans son ensemble à l’aide d’un premier scanner type temps de vol (Leica Geosystems C10), en élargissant l’acquisition aux sols environnants ; les parois de la tombe et la face supérieure de la dalle de la couverture ont été enregistrées au moyen d’un second scanner à résolution infra millimétrique (Nikon Krypton K610). Différents logiciels traitant les nuages de points ont été testés pour retenir le meilleur outil permettant ensuite de restituer les gravures par le biais d’une tablette graphique. Concernant les signes gravés, un tableau des méthodes est proposé qui permet d’apprécier avantages et inconvénients des anciens procédés (estampage, calque, cellophane en polyéthylène) comparés aux nouvelles techniques (photographie numérique, scanner 3D). S’il est incontestable que le scanner permet enfin de restituer les gravures dans le relief fidèle du support, puis dans l’ordre architectural du monument, la précision d’enregistrement des tracés en surface d’une roche grenue (granite) ne dépasse pas le degré atteint par la photographie numérique. Ces deux méthodes sont par conséquent complémentaires.

à la recherche des représentations d¹une tombe à couloir du IVe millénaire

Première restitution du programme pilote "à la recherche des représentations d¹une tombe à couloir du IVe millénaire"

Gavrinis est un monument mondialement connu, incontournable de l’histoire de l’art pour la richesse de ses gravures, situé sur une petit île dans le paysage mégalithique du Morbihan.

Premier site mégalithique numérisé par des technologie de pointe laser réunissant des archéologues, des archéomètres, des architectes et des géomètres. À la recherche des représentations d’une tombe à couloir du IVe millénaire

Première visualisation et restitution du projet scientifique pilote sur écran circulaire avec une projection en chambre d’immersion. Il s’agit de donner l’accès à un “work in progress”, au processus de décryptage, ainsi qu’à la mise en scène de documents informatiques et graphiques permettant de se déplacer à travers des nuages de points à l’intérieur du site de Gavrinis en temps réel. Le prototypage définitif est prévu par une société d’informatique fin 2012.

Avec : Serge Cassen (CNRS, Nantes) Laurent Lescop (ENSA, Nantes) Valentin Grimaud (LARA et ENSA, Nantes)

Bruno Suner (ENSA, Nantes) Et Guirec Querré (Archéosciences, Rennes) Didier Morel (MMW, Vannes) et le CRT (Morlaix)

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Gavrinis, sur l’estuaire de la rivière de Vannes, est connu pour l’extraordinaire profusion des gravures conservées sur des piliers monolithique. L’ objectif est de requalifier ces représentations en constituant un nouveau corpus des tracés gravés, compris dans un contexte architectural et replacés dans le volume des supports. Un enregistrement des données topographiques, archéologiques, pétrographiques et acoustiques du tumulus et de la tombe à couloir permet d’assurer une représentation de l’architecture et des signes gravés. Le relevé topographique a consisté en un enregistrement de données spatiales géoréférencées (105 millions de points). Cette étape a balayé le cairn dans son ensemble à l’aide d’un premier scanner. Les parois de la tombe et la face supérieure de la dalle de la couverture (aujourd’hui inaccessible au regard pour le grand public) ont été enregistrées au moyen d’un second scanner à résolution infra millimétrique. Différents logiciels traitant les nuages de points ont été testés pour retenir le meilleur outil permettant ensuite de restituer les gravures. Concernant les signes gravés, un tableau des méthodes est proposé qui permet d’apprécier avantages et inconvénients des anciens procédés comparés aux nouvelles techniques (photographie numérique, scanner 3D). Le scanner permet enfin de restituer les gravures dans le relief fidèle du support, puis dans l’ordre architectural du monument, l’enregistrement des tracés en surface d’une roche grenue (granite) doit être complétée par la photographie numérique avec lumière rasante. Ces deux méthodes sont complémentaires.

Le site Internet du laboratoire LARA-POLEN à l’université de Nantes présente un résumé illustré de l’opération : http://lara-polen.univ-nantes.fr/spip.php?rubrique92

Le site de Gavrinis sera ouvert au public à partir du 29 mars 2011 Accès photos : http://www.ml-communication.fr/gavrinis

Relation presse : Françoise Guy / 06 62 23 91 27)