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Gavrinis–revue de presse.

Gavrinis. Le cairn entre dans l’ère numérique

Le Télégramme : 11 mars 2011

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Cette semaine, une équipe scientifique a procédé à des mesures laser 3D sur le site mégalithique de l’île de Gavrinis, dans le golfe du Morbihan, afin d’essayer d’en percer un peu plus les secrets.

C’est armés d’un bien étrange barda que des scientifiques ont débarqué, lundi, sur la petite île de Gavrinis, dans le golfe du Morbihan. Dirigée par l’archéologue nantais Serge Cassen, l’équipe procède jusqu’à la fin de la semaine à une quantité de mesures laser 3D afin de numériser le site mégalithique et de pouvoir en faire une maquette en trois dimensions. «Il y a trois objectifs, explique l’architecte Didier Morel. D’abord, ça va compléter les archives existantes faites de relevés manuels et de photos, donc uniquement en deux dimensions. Ensuite pour disposer d’un fonds scientifique, d’une base de données fiable et quasi exhaustive qui va permettre une expertise et une interprétation des gravures. Enfin pour obtenir une réplique virtuelle du site mégalithique». L’étude est financée par l’État, la Direction régionale des affaires culturelles et le conseil général.
Pistolet laser
Muni d’un instrument qui ressemble à un bizarroïde pistolet laser, Yann Liziard, ingénieur au Centre de ressources techniques de Morlaix, a passé au peigne fin 23 des 30 stèles qui comportent des gravures. Un travail fastidieux mais qui, une fois mis en forme, va permettre de voir des gravures invisibles à l’oeil nu. «Le fait d’avoir une base de données numériques va également permettre d’étudier les gravures sous toutes les coutures et de les mettre en corrélation avec des pierres venant d’autres sites», indique l’ingénieur.
Haches et serpents
Ces mystérieuses gravures du cairn de Gavrinis, vieux de 6.000 ans, n’ont, pour l’instant, pas encore livré leurs secrets. Serge Cassen souhaite travailler sur leur interprétation. «On essaye de comprendre mais comme on ne connaît pas l’alphabet, c’est compliqué. Par exemple, on a remarqué que les haches gravées étaient souvent accompagnées de serpents», remarque Yves Belenfant, responsable du cairn. Il voit aussi dans cette maquette en 3D un outil de médiation et de pédagogie vis-à-vis du public. «On va pouvoir se servir de cette base pour décliner divers supports, comme des films 3D, qui vont permettre une visite en réalité augmentée». Ce pourrait également être un outil de préservation du patrimoine. «Par exemple, on pourrait créer des répliques des gravures pour éviter que les pierres s’abîment au toucher», propose Didier Morel. Mais on n’en est pas encore là. Une fois les données récoltées, il faudra un mois pour les mettre en forme. Et des années pour les exploiter scientifiquement. Pratique Le Cairn rouvre au public le 29mars. Renseignements: www.gavrinis.info ou 02.97.57.19.38.

Ile de Gavrinis : le cairn se fait tirer le portrait… en 3D

Ouest-France : Environnement jeudi 10 mars 2011

  • Depuis le début de la semaine, une équipe d’archéologues et d’architectes effectue des relevés minutieux sur le tumulus situé sur l’Ile de Gavrinis au large de Larmor-Baden. L’idée : sauvegarder le mégalithe, vieux de 5 500 ans. Et, à terme, proposer une visite virtuelle en trois dimensions. La 3D interactive ouvrira aux visiteurs la possibilité de visiter les zones inaccessibles du site, voir ce qui n’est plus visible ou encore superposer l’état actuel du site avec la façon dont il a évolué au cours des âges.

    http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Ile-de-Gavrinis-le-cairn-se-fait-tirer-le-portrait%E2%80%A6-en-3D_40771-1722225-pere-bre_filDMA.Htm

    A Gavrinis, le cairn numérisé dans ses moindres détails

    Ouest-France : vendredi 11 mars 2011

    Photos

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    • Devant le cairn, une partie de l'équipe actuellement au travail : Valentin Grimaud, Laurent Lescop, Serge Cassen, Sébastien Masson, Bruno Suner.

      Devant le cairn, une partie de l’équipe actuellement au travail : Valentin Grimaud, Laurent Lescop, Serge Cassen, Sébastien Masson, Bruno Suner.
    • A l'intérieur de la tombe à couloir, toutes les façades sont analysées par tranche de 20 cm environ.

      A l’intérieur de la tombe à couloir, toutes les façades sont analysées par tranche de 20 cm environ.

    Le tumulus de Gavrinis, à Larmor-Baden, est intégralement passé au rayon laser. L’idée : sauvegarder le mégalithe et, à terme, proposer une visite virtuelle du site.

    Reportage

    La saison touristique n’est pas ouverte mais ça n’empêche pas le bateau de multiplier les allers-retours entre la cale de Pen Lannic, à Larmor-Baden, et l’île de Gavrinis. Car, depuis lundi, une équipe d’architectes, d’ingénieurs et d’archéologues s’applique à scanner, numériser et photographier le mégalithe, à l’intérieur comme à l’extérieur.

    L’objectif est avant tout savant : comprendre les gravures qui ornent les parois du dolmen. Elles ont près de 5 500 ans. « Une approche presque linguistique », précise Serge Cassen, archéologue à l’université de Nantes. « Nous allons essayer de déchiffrer les signes, mais surtout leur articulation. Par exemple, si on observe systématiquement une hache polie à côté d’une crosse, ça veut dire quelque chose. »

    Une visite virtuelle

    L’opération profitera à terme au grand public. « Nous fournirons au conseil général, propriétaire du site, un modèle 3D qui permettra une visite virtuelle, explique Yves Belenfant, responsable du mégalithe. Le visiteur accédera ainsi à des endroits fermés au public. » Comme la chambre située sous le « couvercle » du mégalithe.

    La photographie ultra-précise du monument est également un moyen de préserver un joyau du Néolithique qui subit les affres du temps… et des nombreuses visites. « En clair, l’immortaliser à un instant T. »

    L’idée n’est pas neuve. Déjà dans les années 1970, une « fausse » grotte de Lascaux a été fabriquée… tellement fidèle à l’originale qu’elle a subi les mêmes dommages. La numérisation est aussi utilisée dans le domaine de l’industrie, pour la reproduction de machines anciennes. Et, bien entendu, dans l’architecture.

    Mais c’est la première fois qu’elle est utilisée pour un mégalithe. « C’est un chantier prototype, résume Didier Morel, architecte. Si ça fonctionne bien, on pourra penser à une numérisation multisite, qui permettra d’étudier conjointement des monuments en Irlande, en Écosse, en France… »

    Enfin, un autre avantage du mégalithe numérique : « Des chercheurs pourront travailler sans avoir à se déplacer tout le temps. Et sans passer des heures, baissé, à scruter les gravures ! »

    Un travail de fourmi

    Mercredi, le premier passage du scanner, moins précis, était terminé. Il a permis de numériser, à l’échelle du demi-centimètre, l’intérieur et l’extérieur du mégalithe. « Les autres collègues, eux, en ont pour la semaine », sourit Didier Morel. Car les relevés les plus minutieux des orthostates (pierres dressées qui constituent les façades du couloir) représentent un véritable travail de fourmi. Il s’agit de balayer au laser les gravures par tranches d’une vingtaine de centimètres. Au rythme de 50 000 points par seconde.

    Impressionnant, surtout quand on songe que les derniers relevés datent des années 1960. Il s’agissait alors d’estampes, des calques dessinés à partir du relief des parois. A côté, la numérisation représente donc un pas de géant… très attendu. « Ce travail avait été demandé il y a une dizaine d’années déjà », glisse Yves Belenfant.

    En attendant la visite virtuelle, les touristes et curieux pourront à nouveau accéder au mégalithe à partir du 29 mars. Au programme, visites classiques, circuit entre Gavrinis et Er Lannic, Jeudis contés et danse autour du mégalithe.

    Agathe LAURIOT DIT PREVOST.

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-A-Gavrinis-le-cairn-numerise-dans-ses-moindres-details-_40740-1722584——56260-aud_actu.Htm

  • Sketchyphysics : tampon, tournette, perches

    SketchupPhysics-création d’un tampon.

    Principe du « Slider ».

    Pour réaliser le tampon, il sera utilisé un Joint de type Slider, qui imprime un mouvement le long d’un axe. Créer un plateau, composé d’un carré extrudé. L’objet doit être groupé.

    clip_image002

    Prendre l’outil « Slider » et le placer le long d’une arête, verticalement.

    clip_image004

    1. Cliquer sur le « joint Connection Tool » (JTC, outil de connexion de joint) clip_image006. Une fois le JTC activé, cliquer sur le plateau.

    2. Maintenir la touche contrôle (CTRL) enfoncée, cliquer sur le Slider

    Le plateau est connecté au Slider. Le déplacement du plateau est maintenant conditionné par les paramètres du Slider.

    Cliquer sur clip_image008 pour faire apparaître l’inspecteur de comportement.

    clip_image010

    Le « joint » possède quelques réglage qu’il faut connaitre :

    Min : indique la valeur minimum du débattement.

    Max : indique la valeur maximum

    Accel : indique la valeur de l’accélération

    Damp : l’effet d’amortissement

    Controller : l’ajout potentiel d’une glissière de contrôle.

    Syntaxe : slider(« nom du joint » ») éventuellement expression mathématique.

    Le plateau coulisse selon la valeur donnée

    clip_image012

    NB : les unités dans SketchyPhysics sont en pieds/pouces. Si l’on veut retrouver des valeurs en cm, il faudra effectuer une conversion.

    Par exemple : si le plateau doit monter de 1m, indiquer 1 en max et multiplier la valeur du « controller » par 39,37, ce qui donne : slider(« nom »)*39.37

    On peut fabriquer une mire de contrôle pour valider.clip_image014

    clip_image015

    Fabrication des articulations

    Pour fabriquer des articulations, il faut construire un système barre/rotule. Barre et rotule sont groupées après avoir été connectés. S1 est le premier segment.

    clip_image017

    La rotule est placée et connectée avec le segment 1

    clip_image019

    Segment 1 et joint 1 sont groupés.

    clip_image021

    Faire de même avec segment 2 et segment 3.

    clip_image023

    Il faut ensuite relier segment 2 avec rotule 1, et ainsi de suite…

    clip_image025

    L’ensemble mis en place ressemblera à ceci :

    clip_image027

    La tournette.

    Faire une tournette ne présente pas de difficultés particulières. Il faut construire le plateau.

    clip_image029

    On installe un moteur lié au plateau.

    clip_image031

    Il faudra régler la vitesse et le sens de rotation.

    Le décor peut être posé.

    clip_image033

    Mais attention, si le décor est juste posé, un petit problème va se poser…

    clip_image035

    De fait, il faudra ajouter des points d’ancrage à notre plateau. Avant de placer le moteur, il faut placer quelques points d’ancrage correspondant (ou pas, ce n’est pas une nécessité car la position sera relative), au décor.

    Voici un exemple de préparation, indépendant de la future position du décor.

    clip_image037

    L’ancrage se fait des « fixed » clip_image039 qui sont attachés au plateau.

    Grouper l’ensemble des points et le plateau, puis créer le moteur.

    clip_image041

    Le moteur entraine l’ensemble du système.

    Il faut juste maintenant attacher les pièces de décor aux points « fixed ». Et voilà tout tourne sans casse, et même à grande vitesse…

    clip_image043


    La question des perches.

    Dans cet exemple, il sera fait un ensemble de perches, sur lesquelles il faudra accrocher des éléments de décor et indiquer à l’utilisateur d’éventuelles collisions entre le sol et le décor ou entre les éléments de décor entre eux.

    Créer une perche.

    clip_image045

    Fixer une rotule pour avoir un peu de balancement du décor accroché. Dans le cas contraire, on peut mettre un point « fixed » comme dans l’exemple précédent.

    Grouper l’ensemble. Et placer la perche à 5m du sol.

    Créer un joint « Slider ».

    clip_image047

    Comme la perche est en hauteur, (appuyée), la valeur min est négative et la valeur max nulle, le cas inverse aurait pu être envisagé, avec la perche en bas, (chargée) et un Min nul avec un Max = 5.

    Dans la case « controller » il va être indiqué que l’on souhaite un curseur de contrôle (slider, ne pas confondre avec le joint slider), et donner un nom à ce curseur.

    Syntaxe : slider(« perche1 »)

    Attention, les distances dans Sketchyphysics sont en pieds/pouces. La conversion sera faite à la volée :

    Syntaxe : slider(« perche1 »)*39.37

    Maintenant la perche se déplace bien sur 5m et est contrôlée par le curseur.

    clip_image049

    Accrocher un élément de décor.

    L’accrochage de l’élément de décor invite à réfléchir au centre de gravité. Même s’il n’est pas très précis et un peu trop dynamique, Sketchyphysics autorise une première approche.

    clip_image051

    Pour évite un balancement trop prononcé, on peut augmenter la valeur du « Damp », 10 par exemple.

    clip_image053

    Effectuer un test de collision.

    Il est possible de signaler chaque fois que le décor touche le sol.

    Editer les propriétés de sol avec « l’inspector ». Dans la case script, placer le test suivant :

    ontouch{|toucher,position,speed|

    logLine("touche le sol")

    }

    Chaque fois que qu’un objet touchera le sol, la phrase s’affichera.

    clip_image055

    Construire maintenant une autre perche pour faire des tests de collision entre objets accrochés.

    clip_image057

    De même que pour le sol, éditer les éléments de décor pour scripter les tests de collision :

    Pour l’abribus :

    ontouch{|toucher,position,speed|

    logLine("touche l’abribus")

    }

    Pour le fauteuil :

    ontouch{|toucher,position,speed|

    logLine("touche le fauteuil")

    }

    clip_image059