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3D-photo – Gavrinis–Stèle R10–test Photomodélisation

La stèle R10 se présente juste avant la chambre et possède des gravures bien visibles.

face IMG_5248_stitch

Un série de photographies est réalisée :

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Les images sont assemblées dans 123DCatch :

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Les photos prises au flash sont correctement assemblées, les gravures sont clairement visibles. Le modèle contient 149 650 faces.

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Petite animation de la stèle :

R10 animation

Photosynth est également parvenu à assembler les photos

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Traitement dans Hypr3D

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Hypr3D a raté quelques éléments de jonction.

Les 3° Journées d’Informatique et Archéologie de Paris

1 et 2 juin 2012, Institut d’Art et d’Archéologie, Grand Amphithéâtre http://jiap2012.sciencesconf.org/

programme : http://jiap2012.sciencesconf.org/conference/jiap2012/pages/Livret_JIAP_2012.pdf.

« La révolution de la 3D en Archéologie : acquisition laser, photomodélisation, réalité virtuelle et augmentée ». Une session sera consacrée aux ontologies en archéologie

Notre intervention : 10h 10h30 Bienfaits et limites d’un enregistrement lasergrammétrique dans la
tombe à couloir de Gavrinis (Morbihan, France).Serge Cassen, Laurent Lescop, Valentin Grimaud, Didier Morel, Bruno Suner

Résumé :

Gavrinis, sur l’estuaire de la rivière de Vannes, est connu pour l’extraordinaire profusion des gravures conservées sur des piliers monolithiques formant parois, gravures qui ont bien entendu contribué à la réputation des lieux, au point que les termes de « temple » ou « sanctuaire » se sont spontanément ajoutés à la notion d’espace sépulcral en règle générale retenue pour signifier cette famille d’architectures néolithiques. Notre objectif est de requalifier ces représentations à partir d’une grille de lecture proposée ces dernières années, en constituant tout d’abord un nouveau corpus des tracés gravés, compris dans un contexte architectural et replacés dans le volume des supports. Un enregistrement des données topographiques, archéologiques, pétrographiques et acoustiques du tumulus et de la tombe à couloir inscrite à l’intérieur, permet d’assurer une représentation de l’architecture, d’une part, des signes gravés (éventuellement peints), d’autre part.
Le relevé topographique a consisté en un enregistrement de données spatiales géoréférencées (32 millions de points), en jouant sur différentes échelles d’acquisition. Cette étape a permis de balayer le cairn dans son ensemble à l’aide d’un premier scanner type temps de vol (Leica Geosystems C10), en élargissant l’acquisition aux sols environnants ; les parois de la tombe et la face supérieure de la dalle de la couverture ont été enregistrées au moyen d’un second scanner à résolution infra millimétrique (Nikon Krypton K610). Différents logiciels traitant les nuages de points ont été testés pour retenir le meilleur outil permettant ensuite de restituer les gravures par le biais d’une tablette graphique. Concernant les signes gravés, un tableau des méthodes est proposé qui permet d’apprécier avantages et inconvénients des anciens procédés (estampage, calque, cellophane en polyéthylène) comparés aux nouvelles techniques (photographie numérique, scanner 3D). S’il est incontestable que le scanner permet enfin de restituer les gravures dans le relief fidèle du support, puis dans l’ordre architectural du monument, la précision d’enregistrement des tracés en surface d’une roche grenue (granite) ne dépasse pas le degré atteint par la photographie numérique. Ces deux méthodes sont par conséquent complémentaires.