Figurations de l’intangible

Les invariants

Il y a-t-il, en arrivant au terme de cette exploration de figurations remarquables, où les phénomènes d’ambiance sont représentés, des invariants, des images prototypiques pour le vent, le soleil et la lumière, la température et le son ? Si ces prototypes existent, ils pourront être utilisés dans la construction des topiques d’ambiance (voir le chapitre concernant ce thème) et plus généralement dans les phases de référencement du projet, en accompagnement d’autres éléments graphiques ou textuels.

Les invariants sont en quelque sorte les atomes d’ambiances, les ambiantités comme cela a déjà été nommé plus haut. C’est ce qui reste lorsque l’on retire à l’image son principe de composition et de cadrage et la co-présence des séries. On retrouve donc, le mode d’expression graphique propre et les couleurs. Continuer la lecture de Figurations de l’intangible

Le tracé de Crucuno

Crucuno, photo Laurent Lescop
Crucuno, photo Laurent Lescop

Le site de Crucuno a-t-il été conçu comme l’a restauré Gaillard, ou ce dernier a-t-il régulé le tracé ? Dans le Archaeologia Cambrensis[1], il est dit que « The Cromlech of Crucuno now, after being « très bien restauré et dégagé», consists of twenty-one menhirs arranged in a rectangle, 136 ft. long by 96 ft. broad. » (page 72). Très bien, signifie-t-il fidèlement ? Outre les photos publiées par Gaillard, il « existe un plan établi par Muray Vicars en 1834, un relevé coté en 1867, visible au Musée de Guernesey, par Dryden et Lukis, puis un autre relevé, assez différent que l’on trouve daté de 1870 et parut avec une petite description dans le Wiltshire Archeological and Natural History[2] n°13, datant de 1872, comme déjà mentionné. Le plan suivant date de 1897, c’est celui de Gaillard que l’on trouve dans son Astronomie Préhistorique. Il faut attendre 1973 pour voir un nouveau relevé, c’est cela de Thom établi en 1973. En 2014, j’ai fait un relevé 3D qui sera présenté ensuite. Continuer la lecture de Le tracé de Crucuno