Archives de catégorie : Publications

Digital Heritage International Congress 2013

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Présentation du projet AVEL

La politique du ministère de la culture et de la communication pour le patrimoine et le numérique: expérimentations et perspectives

À l’aune des évolutions les plus récentes en matière de technologies numériques, la session organisée par le ministère de la culture et de la communication (MCC) a pour ambition de présenter et d’examiner les réalisations et les projets les plus innovants pour la connaissance, la conservation et la valorisation des patrimoines. Ces opérations, qu’elles soient portées par la direction générale des patrimoines (DGP) et ses établissements publics ou par le secrétariat général dans le cadre du plan de numérisation du ministère, reflètent l’action volontariste de l’État dans ce domaine et dessinent les contours d’une politique active au service des patrimoines, des chercheurs et des publics dans leur diversité.

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Back lots : la rue décor des studios Babelsberg en Allemagne

La constitution d’ambiances à partir de la même matrice formelle, introduction de la dimension narrative dans la définition des ambiances.

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Les « Back Lots » des studios Babelsberg à Postdam, forment un ensemble architectural restreint composé de deux rues perpendiculaires bordées de façades à trois niveaux. Créés en 1998 par l’architecte décorateur Lothar Höller, le dispositif a transcrit des lieux et des époques aussi différentes que Berlin ou Londres dans les années 80, Paris ou Varsovie durant la 2eme guerre mondiale. Continuer la lecture de Back lots : la rue décor des studios Babelsberg en Allemagne

Les 3° Journées d’Informatique et Archéologie de Paris

1 et 2 juin 2012, Institut d’Art et d’Archéologie, Grand Amphithéâtre http://jiap2012.sciencesconf.org/

programme : http://jiap2012.sciencesconf.org/conference/jiap2012/pages/Livret_JIAP_2012.pdf.

« La révolution de la 3D en Archéologie : acquisition laser, photomodélisation, réalité virtuelle et augmentée ». Une session sera consacrée aux ontologies en archéologie

Notre intervention : 10h 10h30 Bienfaits et limites d’un enregistrement lasergrammétrique dans la
tombe à couloir de Gavrinis (Morbihan, France).Serge Cassen, Laurent Lescop, Valentin Grimaud, Didier Morel, Bruno Suner

Résumé :

Gavrinis, sur l’estuaire de la rivière de Vannes, est connu pour l’extraordinaire profusion des gravures conservées sur des piliers monolithiques formant parois, gravures qui ont bien entendu contribué à la réputation des lieux, au point que les termes de « temple » ou « sanctuaire » se sont spontanément ajoutés à la notion d’espace sépulcral en règle générale retenue pour signifier cette famille d’architectures néolithiques. Notre objectif est de requalifier ces représentations à partir d’une grille de lecture proposée ces dernières années, en constituant tout d’abord un nouveau corpus des tracés gravés, compris dans un contexte architectural et replacés dans le volume des supports. Un enregistrement des données topographiques, archéologiques, pétrographiques et acoustiques du tumulus et de la tombe à couloir inscrite à l’intérieur, permet d’assurer une représentation de l’architecture, d’une part, des signes gravés (éventuellement peints), d’autre part.
Le relevé topographique a consisté en un enregistrement de données spatiales géoréférencées (32 millions de points), en jouant sur différentes échelles d’acquisition. Cette étape a permis de balayer le cairn dans son ensemble à l’aide d’un premier scanner type temps de vol (Leica Geosystems C10), en élargissant l’acquisition aux sols environnants ; les parois de la tombe et la face supérieure de la dalle de la couverture ont été enregistrées au moyen d’un second scanner à résolution infra millimétrique (Nikon Krypton K610). Différents logiciels traitant les nuages de points ont été testés pour retenir le meilleur outil permettant ensuite de restituer les gravures par le biais d’une tablette graphique. Concernant les signes gravés, un tableau des méthodes est proposé qui permet d’apprécier avantages et inconvénients des anciens procédés (estampage, calque, cellophane en polyéthylène) comparés aux nouvelles techniques (photographie numérique, scanner 3D). S’il est incontestable que le scanner permet enfin de restituer les gravures dans le relief fidèle du support, puis dans l’ordre architectural du monument, la précision d’enregistrement des tracés en surface d’une roche grenue (granite) ne dépasse pas le degré atteint par la photographie numérique. Ces deux méthodes sont par conséquent complémentaires.