3D-photo – Photomodélisation d’ensembles urbains

Si la photomodélisation fonctionne bien sur des détails restreints, les résultats sont beaucoup plus aléatoires sur des ensembles urbains. Pourtant, la possibilité de faire à partir de quelques vues un relevé, est un objectif stimulant et réalisable sous certaines conditions.

La première chose est de bien prendre les vues. Un recouvrement de 50% est nécessaire entre chaque photo. Il faut tenir l’appareil bien verticalement et prendre garde de prendre complètement l’objet. La qualité des détails viendra du nombre de clichés réalisés. La redondance est un mal nécessaire.

Toutefois, de bons résultats peuvent être obtenus à partir d’un nombre réduit de vues. Idéalement, il faut un temps couvert, peu de changement météorologiques durant la phase de relevés.

Les modèles ne seront jamais parfaits comme le sont une modélisation, toutefois, ils seront assez précis pour peupler un arrière plan, ou de travailler sur les proportions et modénatures pour une modélisation classique.

Le Cours des 50 Otages.

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9 photos ont été prises, dans Hypr3D

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Le maillage et le nuage de points :

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Le même modèle dans PhotoScan

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image de structure.

Reconstruction 3D

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Le résultat de la modélisation est particulièrement propre.

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Le 4 allée Duquesnne

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9 photos ont été chargées dans Hypr3D

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image 72 634 points ont été générés.

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Le même dans PhotoScan

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Le Quai Moncousu, Quai André Morice

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25 photos ont été utilisées sur 25 chargées, 177352 faces ont été créées pour un modèle de résolution moyenne.

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Extrait de la texture

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Hypr3D, donne un résultat plus en profondeur, modélisant même les nuages !

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Le même fichier traité par PhotoScan.

11045 points de structure ont été créés.

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Le calcul a été calibré pour 5 000 000 de polygones. 3 113 134 points composent la scène.

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Le Quai François Mitterrand

Le Quai François Mitterrand a fait l’objet d’un traitement similaire avec prises de vues depuis le pont Haudaudine.

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Une petite sélection de 19 photos font une première approche de la modélisation.image

Le résultat, nuages 3D inclus, décrit en basse résolution le paysage du Quai :

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123DCatch produit une très bonne restitution des volumes, pourtant les photos sont prises à contre-jour imposant des contrastes importants et des éclats de lumière potentiellement problématiques.

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image seules 35 vues ont été utilisées.

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Le 10 rue de la Nouë Bras de Fer

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Immeuble particulièrement complexe, il a fait l’objet d’un très (trop) rapide test. 7 photos ont été prises depuis la rue. Pour un tel édifice, des vues depuis l’école auraient été indispensables. (17626 points, 34 471 faces).

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123DCatch produit un maillage un peu “mâché”…tout comme Hypr3D.

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Mais à partir de cette trame, il n’est pas trop difficile d’extrapoler les volumes.

Approche générale du site

De simples panoramas réalisés avec ICE peuvent, à la manière des découvertes au cinéma ou au théâtre, être utilisés pour constituer les fonds de scène.

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image Une collection de 71 vues est envoyée sur Photosynth.

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Le nuage de points induit :

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Dans Meshlab

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Le Quai Morice

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La projection en plan

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Photosynth accepte de travailler avec un nombre considérable de photos, (des tests ont permis de traiter plus de 500 vues d’un coup), plus le nombre de photos est important, plus les résultats sont précis.

Pour ce test, le temps de prise de vue pour l’ensemble des situations a pris une heure, le post-traitement, dépendant de la vitesse de transfert des fichiers, est de 4 heures (performances internet mauvaises).

3dsmax – IFL file

Utilisation des fichiers IFL pour simplifier l’utilisation des suites d’images.

Pour réaliser des incrustations animées, il vaut mieux éviter d’utiliser des AVI qui risqueraient d’être compressés et donc de qualité moindre. La solution est de créer un fichier IFL qui est simplement une liste de fichiers à charger.

Calcul de la suite TGA

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Penser à choisir 32 bPP et Pre-Multiplied Alpha pour obtenir automatiquement la couche Alpha.

La suite d’images a été calculée.

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Maintenant créer un fichier IFL. Aller dans « Utilities », cliquer sur « More » et retrouver le « IFL Manager ».

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Cliquer sur « Select » et choisir le premier fichier de la suite TGA. Tous les autres seront chargés automatiquement. clip_image007

Appuyer ensuite sur « Create »

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La suite est constituée. Il sera facile de l’éditer.

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Utilisation dans un fichier autre comme texture par exemple :

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Une surface a été créée dans les propostions de l’image TGA. Une image de fond a été placée.

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Le rendu est propre.

Solution de création automatique des formats IFL

Ouvrir l’éditeur de matériaux, choisir dans comme diffuse « Bitmap » et prendre la première des images de la suite TGA. Cocher « Séquence ». Valider la séquence de 0 à 200 (correspondant à l’exemple).

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Le fichier IFL est créé automatiquement.

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